samedi 15 mai 2010

Les cépages de Mendoza

EL CAMINO DE LOS VINOS

Avant-bouche en photos:


Papa, maman, sur leurs bicyclettes, tous les deux admirateurs de ce si joli spectacle.



"A bicyclette"
Le chignon de maman et les empanadas... deux choses que j'aime beaucoup.


Let's GO to Bariloche!



La route des vins...

Après une arrivée familiale triomphale et quelques heures passées à Buenos Aires, nous étions partis, papa, maman et moi, succomber au charme du bouquet des vins argentins.
En bons amateurs de vins que sont mes parents, la route des vins était le passage obligé.
Et, malgré le fait que j'y étais déjà allée avec mes chères soeurs... y retourner ne m'a absolument (pas) coûté! Bien au contraire...
Autre expérience, nouvelles bodegas, nouvelles dégustations bref, des moments savoureux.

15 heures de route dans les pattes dont quelques escales par ci par là histoire de manger un bout (depuis quand le repas peut ne pas être compris dans la tarif? Hein!? Argh... Argentine "mas o menos" et logique du "on sait pas trop"), nous arrivons enfin dans la magnifique ville de Mendoza à 9h du mat'.
Ici, commence l'aventure du taxi :
On s'embarque dans un taxi qui nous dit connaître l'adresse.Mais, évidemment, en bon argentin qu'il était sa connaissance était relative, si bien que l'emplacement de cette fameuse posada borravino a été découverte grâce à ses "y... una preguntita por favor. Donde queda la posada por favor?" lancés à qui bon lui semblait susceptible de connaître... Mais bon, ça nous aura bien fait rire de voir ce drôle de bonhomme à la fois petit, moustachu et osseux s'agiter. Cet homme aura eu le privilège de marquer mes parents à tout jamais avec ses "una preguntITA".
Mais, 50 pesos (environ 10€) son spectacle quand même ...
Enfin, on finit par arriver à LA posada, un gîte rustique et chic ubiqué dans un petit coin tranquille loin de l'agitation urbaine, perdu entre des arbres, des vignes et les champs.
Et quel fût le bonheur de se réveiller chaque matin pour dévaliser la mesa llena de médias lunas, petits pains chauds, fruits juste cueillis (là... sur le truc des fruits, peut être que j'exagère un tout petit peu) et à coup de grands bols de cafe con leche.
[Aparte: Par contre, maman, je n'oublierai JAMAIS ce matin là où tu as gentiment voulu aller me chercher du lait mais que tu m'as servi du yogourt à la fraise dans mes céréales... c'était vraiment dégoutant. Ne crois pas t'en tirer comme ça!].
Une fois nos panses bien remplies, let's go to explore! Et, nous fûmes de bons explorateurs pour ainsi dire... car, au milieu de cette nature verdoyante, avec pour horizon un magnifique panorama sur la Cordillère des Andes, on a découvert LE restaurant (oui car ce n'est pas cualquier restaurant). Là bas, dans ce bouiboui du bourg de Chacras, on a pu savourer les meilleurs poulets au monde, cuits à la parilla et délicatement arrosés de citron, accompagné d'une petite salade légère et d'une bouteille de vin tout droit venu du caviste d'en face. La felicidad à l'état pur les amis. C'est après ça, qu'on s'est décidé à aller à la cave LAGARDE, à pieds mais nous avions sous-estimé le temps requis pour y arriver -je crois bien que mes parents ont détesté l'évaluation des cuadras argentines à ce moment là de l'histoire-.
On y aboutit... quelques 10 km de marche après... et là, les portes étaient fermées, on fait du forcing, je nous présente en tant que pauvres victimes européennes qui avons longuement marché rien que pour venir déguster un petit verre et... quelques minutes plus tard, nous sirotions tranquillement deux petits verres rouge et un blanc. Visite improvisée des lieux et retour à la posada (en taxi, por favor) avec au menu, les prémices d'un amour voué aux délicieuses empanadas (mini chaussons fournies de viande- ou poulet- ou légumes).
Sachant les projets de ma mère d'en préparer en France... ça doit signifier, qu'ils ont fortement apprécié!
Le lendemain, jour de Pâques, après une attente d'une heure près d'une route de semi campagne pour tomar un bus -on était presque sur le point de faire du stop- petit tour dans la ville de Mendoza pour faire découvrir le charme de cette ville belle et dynamique. Messe de Pâques à la basilique pour voir ce que ça donne une messe à l'autre bout du monde-les habitudes ne changent pas, nous sommes ENCORE arrivés en retard. On ne change pas une équipe qui gagne- quête d'un bon restaurant avec du bife de lomo arrosé au Santa Julia, balades dans la ville et retour au bercail.
Le jour suivant a été sportif puisque, au guidon de nos bicyclettes,nous nous sommes aventurées sur les petites routes de Chacras pour en découvrir les quelques bodegas:

  • Alta vista ou le charme d'une cave moderne, dynamique, au personnel vif et agréable et surtout... au savoir faire incontournable (ils trient les raisins grain par grain);
  • Weinert ou l'implantation d'une cave aux allures massives allemandes, costaux, à l'architecture du type chateau de pierre rouge bordeaux (ambiance plus froide) et aux méthodes traditionnelles -mais mamamia, ils cuisinent des pizzas à l'italienne absolument époustouflantes-;
  • et Casa de Chacras (quelque chose comme ça), bodega qui profite d'un cadre exceptionnellement beau entre lacs, vignes à perte de vue. Les sous sols de cette cave n'en finissent plus, c'est un véritable labyrinthe .
Evidemment, à chaque cave, c'est le régal des vins mais le thème est que: entre chaque cave, il faut pédaler à bord de nos vélos! Le vin montant à la tête rapidement, l'effort devient chaque seconde un peu plus difficile -surtout avec le vélo pourri qu'a récolté mon père... du coup...à qui on le refile hein??Cléclé!! Ah ouais... Merci! Vraiment, c'est trop gentil.- On rentre à la posada rigolant, EX ténués mais de TRES bonne humeur.

Mais déjà... la région des lacs et les horizons de Bariloche nous attendaient.

Chau Mendoza!



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