mercredi 6 janvier 2010

Une aventure achurée

J'ai laissé à l'autre bout du monde une page de ma vie, le monde que je me suis crée.


Déjà quelques 5 mois qui se sont écoulés. On avait bien raison de me prévenir que le temps filait à toute vitesse, et pourtant... avec toujours la même surprise innocente, je m'aperçois face au fait accompli, de cette généralité. Comme toujours... m'y préparant à moitié, avec cette nonchalance qui est mienne et qui me sert de bouclier.


Ainsi, me voici de retour à la maison et j'y retrouve avec une rapidité rare mes repères. J'ai cette envie de repartir en quête de nouvelles aventures, pour ne pas stagner, pour continuer dans ma lancée mais la contradiction s'impose... je voudrais rester et ne plus les reperdre.


Les "perdre" voici un mot bien inapproprié, je n'ai rien perdu, sans doute y ai-je gagné. Mais, pourquoi y connoter sans cesse un satané jugement de valeur, cette valeur du bon et du mal? J'ai simplement avancé comme je le souhaitais, sur la route que je voulais emprunter, je m'en suis écartée quelques temps pour revenir à mes beaux souvenirs dorés et, déjà, il fallait que l'histoire s'arrête là.


Alors, pourquoi ces doutes inutiles? Que ferais je de plus ici?


Ce qu'il y a de bien dans ce temps de répis, dans ce retour au nid douillé c'est que ça ne dure pas. Tout ce qui dure devient routinier et ennuie. Je ne veux pas m'ennuyer, je veux vivre.

Il faut savoir que ça ne dure pas pour que ce soit à notre gout, tel qu'on le désire, avec cet attrait pour un objectif particulier, le but du "profitons".

Comme les turbulences sourdes d'un refrain qui se répète et résonne, des questions s'amoncellent, sans nécessairement ayant besoin d'une réponse. Des doutes, des attentes, des "qu'est ce qu'il se passe maintenant?". Et puis revient, l'espoir, l'espoir d'une rencontre, l'envie de découvrir, de continuer son chemin, de "voir du pays".

C'est pas qu'ce soit pas beau, c'est pas qu'elle est pas belle ma France... mais que voulez vous? Je rêve d'ailleurs, ailleurs pour un temps, pour un instant seulement. Ca ne durera pas, car tout ce qui est beau, ne dure pas. Alors vivons pleinement ce que nous avons.




Repartons sur les routes. Je n'en ai pas vu la moitié.

J'ai encore mon bout de chemin à parcourir et... ce bout... il est sacrément long.






1 commentaire:

  1. nid douillé => nid douillet

    devient routinier et ennuiE rooo
    janette ne serait pas contente!!

    gros bisous transfrontalier :D

    guitou_700 je peux pas le changer
    mais bon tu as du deviner...

    RépondreSupprimer